Les besoins des ainés en matière de services de santé sont habituellement plus grands que ceux de la population adulte. Ce groupe est plus susceptible de connaître des problèmes de santé chronique, voire de multimorbidité, qui nécessite une prise en charge coordonnée et « centrée sur le patient », une communication adéquate, ce qui représente un enjeu en contexte linguistique minoritaire. En outre, chez les aînés, la compétence d’une langue seconde peut se détériorer en raison de conditions telles que la perte de l’ouïe ou de troubles neurologiques (démence, accident vasculaire cérébral, etc.) susceptibles de se manifester avec une plus grande acuité.